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mercredi 29 novembre 2006

Le MCS du jour

MCS, c'est un peu comme le slogan des Pringles, on n'arrive pas à s'arrêter, tant le feuilleton est entretenu.

L'archicube David F. (L'89 disait Baptiste dans les commentaires) a un article dans le Canard enchaîné d'aujourd'hui (dernière page cette fois) "Ethique nerveuse" (après le plus bonapartiste "La hussarde sur le toit d'Ulm" ou je ne sais plus quoi). Il rappelle que la Directrice MCS est sous "tutelle" du Conseil d'administration après la réunion du lundi 20 novembre qui a dû être houleuse (voir le compte-rendu expurgé à la demande de l'intéressée) et qui a conduit à de nombreuses commissions ad hoc pour encadrer ces négociations (commission des finances pour éviter la mise sous tutelle sous Bercy, commission de suivi des partenariats institutionnels, groupe de travail sur le contrat quadriennal 2006-2009, commission de suivi du diplôme de l’ENS et groupe de travail sur le financement des bibliothèques).

Robien, le ministre de l'Education, aurait invité MCS le mercredi 22 novembre dernier et lui laisserait jusqu'à la rentrée de janvier pour rétablir sinon la confiance des dix Directeurs de départements littéraires au moins le calme.

Mais la partie la plus étrange à la fin de l'article du Canard est l'allusion à des procès en cours qui n'ose pas se faire complètement ouvertement, comme une sourde menace.

On se gardera d'en écrire plus, car cette grande spécialiste d'éthique n'hésite jamais à menancer d'un procès en diffamation ses détracteurs, surtout s'ils s'en tiennent à la stricte vérité. Ainsi à propos de sa nomination par l'Elysée en novembre 2005, elle a intimidé les profs qui osaient répéter qu'elle avait été classée deuxième par le conseil consultatif chargé d'évaluer les candidatures à la direction. Pourtant, les faits sont là : lors de la séance du 25 octobre 2005, sur les 17 présents, la candidature de MCS a recueilli 10 voix, contre 11 à son concurrent Gabriel Ruget, le directeur sortant. Et pire, elle a écopé de 5 votes de défiance, contre 2 seulement envers Ruget.

Il n'est peut-être pas si grave qu'elle reste pour son quinquennat complet (2005-2010) si elle s'en tenait à des actes de représentation et de (comme on dit désormais) "levées de fonds" (fund-raising). Mais qui sait si l'entourage de Mme Royal compte assez de lobbies normaliens (contrairement à la Cour de Fabius) pour transmettre ces questions après mai 2007 ? Et dispose-t-elle vraiment de soutiens auprès des DSKistes ?

De l'insoutenable inconvénient d'être né

Et après cela, on va dire que c'est moi qui suis pessimiste.

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