Bloguer Nuit Grave au Cerveau (de même) :

Selon une étude publiée par l'Organisme statistique du Canada, les personnes consacrant plus d'une heure par jour à surfer sur la toile en dehors des heures de travail ont un mode de vie différent de leurs concitoyens et surtout, ils consacrent moins de temps à réfléchir.

Si l'on en croit cette enquête menée auprès de 20000 Canadiens en 2005, les «grands consommateurs» d'internet sont moins actifs, plus solitaires, passent moins de temps avec leurs enfants ou l'être aimé et sont moins enclins à sortir. «Les Internautes consacrent aussi significativement moins de temps que les non-utilisateurs (de l'internet) à un travail rémunéré et aux tâches domestiques et passent moins de temps à dormir, se détendre, se reposer ou réfléchir».

Et ils appellent ça une nouvelle ? Duh.

Tout le monde sait que les gens qui s'inoculent de l'Internet même à dose "récréative" se font un seppuku cérébral, deviennent tellement obèses qu'ils ne peuvent plus se lever, parlent en langage SMS et finissent dévorés par leurs chats.

(de même que je suis plutôt d'accord avec ce patron irlandais sur d'autres vices qui rendent idiots ou le présupposent)

Il est donc temps de prendre campos, comme on dit (peu).

Je vais imiter les maintenant célèbres "tongs UMP" et graver "Usrehp" en boustrophédon dans divers sablons. [On s'insurge beaucoup sur la vacuité de cette communication mais elle a l'intérêt de son antiquité et de sa franchise : elle revient directement à ces messages en miroir ακολουθί ("Suis (moi)") qu'imprimaient déjà les sandales des antiques prostituées.]

Après le vivifiant interlude jurassien et ses beautés naturelles, je pars donc là-bas, dans l'ancienne forteresse des Cathares [ok, plutôt de Philippe le Hardi] que j'ai toujours voulu voir depuis d'anciennes campagnes d'Ars Magica (oui, je suis tout le temps en vacances).

Carcassonne. Vue des vignes.

Z'êtes jaloux, hein ? Si, si, dites-le. (il faut peut-être que j'arrête d'afficher si franchement ce désir de jalousie)