Phersu

Calendrier

« novembre 2006 »
lunmarmerjeuvensamdim
12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
27282930

Syndication

mercredi 29 novembre 2006

Privacy

Test

(Via) Ce présentateur radio tente d'être plus bête encore qu'un Rush Limbaugh.

Keith Ellison, D-Minn., the first Muslim elected to the United States Congress, has announced that he will not take his oath of office on the Bible, but on the bible of Islam, the Koran.

(...)

Insofar as a member of Congress taking an oath to serve America and uphold its values is concerned, America is interested in only one book, the Bible. If you are incapable of taking an oath on that book, don't serve in Congress.

Certes, certains arguments peuvent faire rire ("it is hard to imagine a scientologist being allowed to take his oath of office on a copy of "Dianetics" by L. Ron Hubbard") et pour éviter ce risque il vaudrait mieux interdire toute clause autorisant la Bible. Mais on ne peut qu'admirer l'ignorance crasse des conservateurs américains pour leur propre Constitution ("No Religious Test") et les vraies "intentions originelles" qu'ils prétendent préserver.

De plus, via Mahablog, quatre Présidents n'ont pas utilisé la Bible pendant leur investiture : Franklin Pierce (dans son cas, c'était par ultra-religiosité, il trouvait que le Serment était un blasphème), Rutherford Hayes, Theodore Roosevelt, et même récemment Lyndon Baines Johnson, qui utilisa un missel. Herbert Hoover n'en utilisa pas non plus (les Quakers n'ont pas le droit de jurer - mais cela ne gêna pas Nixon, qui était en théorie aussi un Quaker).

Et il n'affiche que son tranquille dogmatisme quand il affirme que même les non-Chrétiens acceptent tous le "théisme cérémoniel" sur les pouvoirs sacrés de la traduction King James.

Au fait, sur quoi jurent les fidèles du FSM ou de la Licorne Rose Invisible ?

Add. Ok, il est encore plus débile que je ne le pensais : il n'y a même pas de Bible pour les Représentants de toute façon...

Le MCS du jour

MCS, c'est un peu comme le slogan des Pringles, on n'arrive pas à s'arrêter, tant le feuilleton est entretenu.

L'archicube David F. (L'89 disait Baptiste dans les commentaires) a un article dans le Canard enchaîné d'aujourd'hui (dernière page cette fois) "Ethique nerveuse" (après le plus bonapartiste "La hussarde sur le toit d'Ulm" ou je ne sais plus quoi). Il rappelle que la Directrice MCS est sous "tutelle" du Conseil d'administration après la réunion du lundi 20 novembre qui a dû être houleuse (voir le compte-rendu expurgé à la demande de l'intéressée) et qui a conduit à de nombreuses commissions ad hoc pour encadrer ces négociations (commission des finances pour éviter la mise sous tutelle sous Bercy, commission de suivi des partenariats institutionnels, groupe de travail sur le contrat quadriennal 2006-2009, commission de suivi du diplôme de l’ENS et groupe de travail sur le financement des bibliothèques).

Robien, le ministre de l'Education, aurait invité MCS le mercredi 22 novembre dernier et lui laisserait jusqu'à la rentrée de janvier pour rétablir sinon la confiance des dix Directeurs de départements littéraires au moins le calme.

Mais la partie la plus étrange à la fin de l'article du Canard est l'allusion à des procès en cours qui n'ose pas se faire complètement ouvertement, comme une sourde menace.

On se gardera d'en écrire plus, car cette grande spécialiste d'éthique n'hésite jamais à menancer d'un procès en diffamation ses détracteurs, surtout s'ils s'en tiennent à la stricte vérité. Ainsi à propos de sa nomination par l'Elysée en novembre 2005, elle a intimidé les profs qui osaient répéter qu'elle avait été classée deuxième par le conseil consultatif chargé d'évaluer les candidatures à la direction. Pourtant, les faits sont là : lors de la séance du 25 octobre 2005, sur les 17 présents, la candidature de MCS a recueilli 10 voix, contre 11 à son concurrent Gabriel Ruget, le directeur sortant. Et pire, elle a écopé de 5 votes de défiance, contre 2 seulement envers Ruget.

Il n'est peut-être pas si grave qu'elle reste pour son quinquennat complet (2005-2010) si elle s'en tenait à des actes de représentation et de (comme on dit désormais) "levées de fonds" (fund-raising). Mais qui sait si l'entourage de Mme Royal compte assez de lobbies normaliens (contrairement à la Cour de Fabius) pour transmettre ces questions après mai 2007 ? Et dispose-t-elle vraiment de soutiens auprès des DSKistes ?

De l'insoutenable inconvénient d'être né

Et après cela, on va dire que c'est moi qui suis pessimiste.

Read next

Theme original par Stephane Sulikowski modifie par Shinoli