• L'Université de tous les savoirs (projet plus restreint que l'Open University britannique puisqu'il ne s'agit à chaque fois que de conférences gratuites et non de cours) organise toute cette semaine avec le philosophe Yves Michaud une série de débats intitulée Les Disputes (demain sur l'Iran avec Boniface et Schemla, à Paris V, 45 rue des Saints-Pères).

    Ils ont fait un flyer qui a en dernière page le texte suivant d'anti-mécénat ou de rétorsion, en une couleur différente :

    La ville de Paris ne soutient pas l'UTLS.

    Certes, l'Education nationale, EADS, Odile Jacob, 20 minutes, le Monde, France Culture et la Cinquième, cela ne doit pas être suffisant. Mais on imagine que la Région, l'Union européenne et l'UNESCO ne doivent pas payer non plus, vous savez. Et les heures de Bleu Klein ou de film statique d'Andy Warhol pendant la Nuit blanche, ce n'est pas gratuit.

  • Par ailleurs, une rumeur insistante dit qu'on peut enfin reprendre du café à la Très Grande Bibliothèque nationale et que le Méchant Serveur Agressif du Café des Temps (oui, l'infâme K. pour ne pas le nommer) du Rez-de-jardin aurait été "déplacé" ou limogé. Une autre rumeur prétendrait même que des Lecteurs chercheurs masochistes feraient une pétition pour demander son retour. On n'ose croire de telles affabulations.

  • D''après cette étude "Consequences of erudite vernacular utilized irrespective of necessity: problems with using long words needlessly" de Danny Oppenheimer, qui a reçu le Prix IgNobel 2006 de Littérature, un jargon trop complexe et des mots trop longs donneraient une impression encore plus stupide de l'auteur. Voilà un impetus surérogatoire pour révolutionner la phraséologie de ce calepin réticulaire.

  • Un petit dialogue imaginaire. Alors, on dirait que mon ex(-directeur) me téléphone.
    "Alors, toujours d'accord pour le machin."
    "Oui, oui."
    "Tu l'envoies quand ?"
    "Ben, la deadline, c'est bien le 28, non ?
    "Non, c'était le 15 comme dans ma lettre. C'est-à-dire aujourd'hui. C'est. Pour. Cela. Que. J'appelle."
    Non, je ne sais pas pourquoi il sépare par un point chaque mot comme Ségolène Royal.
    Tout ce récit fictif pour dire que ce Blog sera à nouveau en "vacances" pour quelques temps.